L’aération et l’assainissement en entreprise
L’entreprise est un secteur comportant de nombreuses obligations en matière de sécurité et de santé des travailleurs. Parmi ces obligations, on retrouve l’aération et l’assainissement du lieu de travail. Afin de préserver la qualité de l’air intérieure et ainsi réduire les risques de santé, des conditions doivent être respectées par l’employeur.
Aération et assainissement : les critères à respecter
L’assainissement est une démarche visant à améliorer la situation sanitaire globale de l’environnement dans ses différentes composantes. Comme pour la ventilation, l’assainissement des locaux de travail cible soit les lieux où du personnel est présent, soit des lieux qui présentent des risques liés à la qualité de l’air. D’après le code du travail, un local bien ventilé doit extraire tous les polluants, aérer pour laisser entrer un air neuf, éviter les courants d’air ainsi que les variations de température, et bien sûr, filtrer l’air afin que celui-ci soit pur et ne présente aucune mauvaise odeur.
Afin de respecter ces règles, il faut s’assurer au préalable de choisir le bon matériel. Pour éviter les problèmes de désiphonnage et de mauvaises odeurs, nous vous conseillons de regarder les produits disponibles sur le site de Ceta-France, une entreprise Alsacienne qui propose des produits certifiés par la Norme Européenne : http://www.ceta-france.com/clapets-aerateurs/
Différentes réglementations pour deux types de locaux
On distingue deux types de locaux au niveau du cadre réglementaire :
- Les locaux à pollution non spécifique, c’est-à-dire des locaux où la pollution provient uniquement de la présence humaine ;
- Les locaux à pollution spécifique, dans lesquels des substances dangereuses émises sous différentes formes (autres que celles liées à la présence humaine) sont susceptibles d’apparaître.
Les locaux à pollution non spécifique sont les plus courants.
Aération des locaux : ce qu’il faut retenir
Ce qu’il faut retenir, c’est que pour des locaux à pollution non spécifique, la ventilation peut être sous forme naturelle ou mécanique.
Exemple : pour des bureaux et locaux où sont effectués des travaux physiques légers, de simples fenêtres et portes font l’affaire, cependant il faut veiller à respecter un débit minimal d’air neuf par occupant en fonction des locaux.
Image : entreprises.cci-paris-idf.fr
Pour des locaux à pollution spécifique par contre :
« les concentrations moyennes en poussières totales et alvéolaires de l’atmosphère inhalée par une personne, évaluées sur une période de huit heures, ne doivent pas dépasser respectivement 10 et 5 milligrammes par mètre cube d’air. », d’après l’article R-4222-10 du code du travail.
Dans ce cas, la ventilation joue un rôle important et doit satisfaire un certain débit minimal d’air neuf, tout en assurant de supprimer les émissions sous forme de gaz, les vapeurs, et toutes les substances gênantes ou dangereuses.